http://nature.et.partage.free.fr/200811 ... -page.html
(je vais tenter de le coller aussi dans un forum médical quand je trouverais)
Histoire de faire le rabat joie, je vous invite à considérer la pratique sportive à proximité des voitures, et en particulier des voitures diesels.
comme j'ai expliqué dans mon texte " Très mal fait et qui peut être complètement reécrit avec les arguments contraires. Qui est de l'écologisme orienté sans réflexion globale" http://pourlaterre.free.fr/le-scandale-du-diesel.html
Les moteurs diesels supportent mal les variations de charge (variation de puissance, régime ou couple) et l'isolement sensoriel vis à vis du moteur dans l'habitâcle accentue la tendance demander trop de couple au moteur: cela fait qu'une voiture isolée sur une route secondaire pollue 30 fois plus par endroits, lors des reprises et des accélérations brutales, et bien plus qu'en ville étant donné la liberté d'accélérer sans emboutir quelqu'un.
je fais un appel aux medecins du sport, aux chimistes, et aux étudiants pour que soit mis en place le croisement des données, non pas des compétitions, mais surtout des entraînements puisque la pollution semble affecter surtout le comportement de l'organisme en endurance.
en compétition les effets sont moins visibles car perturbés par le stress physique de la compétition, mais les résultats peuvent varier tout de même.
Les moteurs diesels sont les responsables principaux des oxydes d'azotes (cardio-accélérateur) et d'ozone en haute altitude et l'été (réaction photochimique), (cardio-ralentisseur). les oxydes d'azote, souffre et particules troublent la fonction endothéiale. ce qui favorise l'arythmie et une mauvaise jointure des valves.
les deux pays les plus touchés sont la Belgique et la France: ce sont les deux seuls pays où le parc automobile est majoritaitement diesel. en France, chose surprenante, mais que je tiens à préciser, c'est les alpes qui ont les taux les plus fort et les alertes les plus fréquences: en hiver dans les vallées pour les oxydes d'azote, et en été dans les massifs alpins pour l'ozone et même les particules. De plus, il y a une lacune dans la mesure des particule: on les pèse au lieu de les compter et on ne serveille pas encore les particule nanométriques invisibles des voitures modernes, on ne mesure que les fumées noires (plus de 0.8 microns, en fait les PM2.5)
En altitude, même en montagne, restent très présents les particules et l'ozone: ce qui favorise la bradycardie et de l'arythmie, et les efforts d'endurance prolongés que l'on pratique plus facilement en montagne l'après midi, multiplient la dose selon l'hyperventilation pulmonaire.
Mon expérience de la canicule 2003.
j'ai pu profiter d'un chalet d'alpage et je n'ai donc pas souffert de la chaleur: il faisait 30° à 1800m, donc gérable, et moins en haut il faisit très bon: pas de chaleur dangereuse donc. et pourtant j'ai failli en crever: le coeur faisant de l'arythmie chaque nuit après avoir ralenti trop bas pour que le cardio mesure (en dessous des 30 pulsations) oubliait parfois de battre plusieurs secondes de suite: la nuit je me réveillais en sursaut à moitié paralysé et devait donner des coups de points sur la poitrine pour qua ça reparte: que se serait 'il passé si j'avais le sommeil profond?
Pour maintenir une fréquence cardiaque de repos acceptable, je devais faire des pompes et manger au milieu de la nuit afin que la récupération et la digestion maintiennent le coeur (ça ne vous rapelle rien?).
Le seuil anaérobie était descendu aussi assez bas, 160-165 pulses aussi, mes zones d'efforts étaient décalée. en bref la fréquence cardiaque était ralentie.
on se pose alors les question, car ça y ressemble: 5h de marche par jour (de marche et non pas de course à pieds) est t'il du sur entraînement?
La réponse est venue plus tard: c'est typique de la pollution
Pour l'ozone, les effets commencent à êtres mesurables vers 60 micro-grammes par mètre cubes, seuil qui affecte déjà la végétation (grosses pertes de production agricole)
En 2003, le taux dans le beaufortin était supérieure à celui observé en plaine, aux alentours de 400 pour les pics et à une moyenne de 200, en effet, la pollution à l'ozone est maximale dans les alpes à 1800m d'altitude, le capteur de Plan du lac en Vanoise le prouve, avec en temps normal et un été plustôt frais des valeurs de l'ordre de 100.
la corrélation entre l'ozone et la bradycardie dégénérant en arythmie ne fait plus débat.
enfin, le dioxyde d'azote associés au particule trouble lui aussi la fréquence cardiaque et je l'ai constaté à répétition avec l'aviron, dont la base se trouve dans une zone d'accumulation où 500 micro-grammes de monoxyde d'azotes et 100 ou 200 micro-grammes de particules fines sont à coup sur dépassé des que le vent est faible et que cela s'accumule. C'est aussi le cas sur la route de tigne par exemple ou sous chaque paravalanche, le taux de pollution est des centaines de fois supérieur à celui d'un pic de pollution urbain, et le taux de monoxyde de carbone est suffisant pour assurer un bon mal de tête (que les habitants atrribue au changement d'altitude).
en faisant à l'identique des test ergométriques avec le même microcycle préparatoire (avec 5h de marche la veille pour comparer avec les fois où j'arrive à Tigne par Landry), j'avais 5 à 7 pulses de moins au test ergo après le voyage par Landry qu'après le voyage par la route de Tigne fait en voiture au lieu de me faire déposer à Landry.
j'ai essayé de continuer la pratique de l'aviron menacée par la nappe de gaz d'échappement qui "coule" sur le plan d'eau et s'y accumule...

bon, c'est tenable jusqu'à 140 pulses mais c'est quand même limite.
Puis las de pratiquer dans de telles conditions j'ai quitté le club, en me basant en 8km en amont j'ai pu quand même ramer plus souvent, mais trop souvent de revenais malade d'une nappe de pollution routière s'accumulant.
La santé va beaucoup mieux une fois éloigné de cet axe routier et en faisant la même dose d'entraînement (entre 1 et 2h d'endurance vers 80% FCmax)
par contre, l'entraîneur qui y reste tout le temps a déjà des légers troubles cardiaque caractéristiques d'une exposition prolongée à la pollution (arythmies liées au particules et oxydes d'azote), or, lui ne fait qu'un peu de sport, il encadre simplement les rameurs, bricolent mais reste planté juste en bordure de ce talus de route.
j'avais moi aussi ces troubles, maintenant je ne les ai plus
je m'entraîne toujours pareil, donc ce n'est pas le surentraînement ou l'excès de charge cardiaque, mais j'ai changé d'endroit.
j'ai mesuré la charge cardiovasculaire pour des efforts calibrés: quand l'air est pur, la charge cardio est bien fixée et précise pour l'effort calibré, toujours pareil d'un jour à l'autre, mais à chaque pic de pollution, ici en condition hivernale donc des oxydes d'azotes, qui font monter la fréquence cardiaque, la charge cardiovasculaire augmentait, d'une valeur un peu aléatoire. chaque bande grise correspond à une jour d'accumulation de la pollution: selon un phénomène typiquement alpin: l'air froid dans la vallée reste coincé et accumule comme le ferait un grand espace clos, la pollution d'un axe drainant quelques dizaines de milliers de voitures par 24 heures.

ensuite, la bande bleue montre la fréquence en altitude, l'air n'est plus autant pollué, mais l'altitude demande une FC plus haute, ce qui est à noter c'est que une altitude de 2000m ne fait pas augenter plus que un pic de pollution aux oxydes d'azote en bas.
si on estime la perte de performance pour faire un chrono, elle devrait faire entre 15 et 20%
Cette année, le test ergométrique de décembre a été mauvais pour tous les rameurs: à peu près 5 à 10 secondes d'écart, soit une perte de l'ordre de 5 à 10%, une seconde sur le test 2000 ramé faisant presque exactement un pourcent de puissance.
l'année 2007 a été quand même particulière (records dans les pics de pollution en rhone alpes)
3 novembre 2007
article dans le journal le monde dans la rubrique "environnement et sciences"
extraits
"la pollution a un effet vasculaire immédiat"
c'est ce que a démontré l'équipe de Pierre Boutouryrie (inserm UMR 872) hôpital européen Georges Pompidou et publié dans le numéro de novembre de la revue américaine "Hypertension". l'étude porte sur la fonction endothéliale c'est à dire la capacité des vaisseaux à se dilater ou se contracter selon le débit sanguin, ainsi que les modifications de la partie interne de la paroi vasculaire. Les données ont été croisée avec les mesures d'Air Parif, les patients sont quarante jeunes gens en bonne santé de 18 à 35 ans.
"il apparaît que la fonction endothéliale est modifiée par les niveaux ordinaires de pollution atmosphérique en ville, la fonction peut baisser de moitié entre le jour le moins pollué et le jour le plus pollué, "les polluants gazeux affectent la fonction endothéliale des grosses artères tandis que les particules exagèrent la dilatation des petites artères" en une réponse à une diminution du débit sanguin notent les auteurs.
Soulignant en particulier l'effet négatif des dioxydes d'azote et surtout de souffre, Pierre Boutouryrie et ses collaborateurs remarquent que cette altération importante a été observée pour des niveaux relativement bas de pollution"
extraits de texte trouvé sur le site du sena, archivé dans dans
http://thevenet.jean.free.fr/senat.fr-r ... 12558.html
(copiez coller une courte portion de texte dans google pour retrouver le texte original)
On peut dire que c'est dans les vingt-quatre heures qui précèdent l'infarctus du myocarde que les choses se sont passé. C'est une association spécifique. Jusqu'à présent, on avait travaillé sur des maladies cardio-vasculaires, des hospitalisations, des données hospitalières, de mortalité, mais jamais sur une pathologie spécifique, comme l'infarctus du myocarde. C'est une association robuste car quelles que soient les décisions que l'on prend, on retrouve toujours les mêmes relations. Cela affecte la population jeune (35-64 ans). Les plus âgés sont les plus sensibles, mais cela affecte également les personnes qui n'avaient aucun précédent vasculaire et les jeunes. Enfin, c'est une relation linéaire, c'est-à-dire qu'il n'y a pas de seuil. A chaque fois que l'on augmente la concentration de l'ozone, on augmente d'autant plus la survenue de l'infarctus du myocarde.On a également montré que l'ozone avait un rôle sur la fréquence cardiaque, en la diminuant, à l'inverse des autres marqueurs (NO2 et SO2), qui sont cardio-accélérateurs.
Pour l'ozone, on constate que le risque le même jour est de 1,05. Cela signifie que pour chaque augmentation dans l'atmosphère de 5 microgrammes par mètre cube d'ozone, il y a un risque augmenté de 5 % de faire un infarctus du myocarde. Ces relations sont très significatives et concernent à la fois le même jour et le jour précédent.
En haut lieux... ça fait bien longtemps que ça ne fait plus débat.
c'est pareil, le comité olympique britannique a déjà des abaques de pertes de performance des athlètes selon la pollution.
chez les athlètes c'est flagrant par ce que les mesures sont précises: chez l'homme de la rue ça se voit pas car il n'a pas de repère, sauf si on regarde les paramètres physiologiques tels la fonction endothéiale. (c'est la dégradation de cette fonction qui facilite l'hypertension et l'arythmie)
avec mes escuses pour ce post très long et la consommation des ordinateurs qui en résulte.