moulineur a écrit:L'évolution du matériel vélo peut-elle en partie expliquer l'augmentation des performances?
Frédéric Grappe apporte un élément de réponse en collaboration avec le magazine ProCycling. Ils se sont amusé à comparer les différences entre un vélo "Lapierre 2009" et un "Pinarello 1980".
Voici l'article : http://www.fredericgrappe.com/media/rev ... ipvelo.pdf
Voici la video : http://www.dailymotion.com/relevance/se ... elau_sport
lpikachu58 a écrit:moulineur a écrit:L'évolution du matériel vélo peut-elle en partie expliquer l'augmentation des performances?
Frédéric Grappe apporte un élément de réponse en collaboration avec le magazine ProCycling. Ils se sont amusé à comparer les différences entre un vélo "Lapierre 2009" et un "Pinarello 1980".
Voici l'article : http://www.fredericgrappe.com/media/rev ... ipvelo.pdf
Voici la video : http://www.dailymotion.com/relevance/se ... elau_sport
J'espère que les pigistes du forum sont meilleurs que nénette
dborci a écrit:lpikachu58 a écrit:moulineur a écrit:L'évolution du matériel vélo peut-elle en partie expliquer l'augmentation des performances?
Frédéric Grappe apporte un élément de réponse en collaboration avec le magazine ProCycling. Ils se sont amusé à comparer les différences entre un vélo "Lapierre 2009" et un "Pinarello 1980".
Voici l'article : http://www.fredericgrappe.com/media/rev ... ipvelo.pdf
Voici la video : http://www.dailymotion.com/relevance/se ... elau_sport
J'espère que les pigistes du forum sont meilleurs que nénette
L'idée est excellente.Mais j'ai du mal à comprendre-. Le test montre à peine 10 watts de gagné, pour un gain de vitesse de 0.6 km/h.
Après il conclut que un bonne partie des 5/6 km/h de gagné sur un TDF sont là![]()
De plus c'est connu dans les années 80 les pros ne se dopaient pas sur le TDF.
Autant Vayer il fait du zèle dans sa quête contre le dopage autant Monsieur Grappe a toujours eu des positions bizarres sur les pros et le dopage.
Il m'inquiète Monsieur Grappe !!!
Ivan
dborci a écrit:lpikachu58 a écrit:moulineur a écrit:L'évolution du matériel vélo peut-elle en partie expliquer l'augmentation des performances?
Frédéric Grappe apporte un élément de réponse en collaboration avec le magazine ProCycling. Ils se sont amusé à comparer les différences entre un vélo "Lapierre 2009" et un "Pinarello 1980".
Voici l'article : http://www.fredericgrappe.com/media/rev ... ipvelo.pdf
Voici la video : http://www.dailymotion.com/relevance/se ... elau_sport
J'espère que les pigistes du forum sont meilleurs que nénette
L'idée est excellente.Mais j'ai du mal à comprendre-. Le test montre à peine 10 watts de gagné, pour un gain de vitesse de 0.6 km/h.
Après il conclut que un bonne partie des 5/6 km/h de gagné sur un TDF sont là![]()
De plus c'est connu dans les années 80 les pros ne se dopaient pas sur le TDF.
Autant Vayer il fait du zèle dans sa quête contre le dopage autant Monsieur Grappe a toujours eu des positions bizarres sur les pros et le dopage.
Il m'inquiète Monsieur Grappe !!!
Ivan
Isanco a écrit:Je suis sceptique sur l'article et sur la méthode employée qui à mon avis ne prouve pas grand chose.
1) les 10W d'écart (pour une puissance de 300W) ne permettent pas de dire que sur l'échantillon les deux puissances sont statistiquement différentes. Il me semble en effet que le SRM affiche une erreur relative de +/- 1.5%
2) Quand bien même ces 2 puissances seraient différentes, que cela signifie-t-il ? Que 10W sont perdus en moyenne (et non par exemple en cas de sprint ou tout autre effort impliquant une transmission importante de puissance et 300W, j'ai du mal à croire que ce soit réellement important) par l'ensemble tube de selle/boite de pédalier. Je veux bien croire que le Pinarello est un chewing gum mais de là à ce que la boite de pédalier se déforme à ce point, je suis quand même sceptique. Si la différence est significative, elle est à mon avis davantage liée à d'autres facteurs comme la géométrie du vélo (voire à l'habitude de l'utilisation de commandes au cadre par ex.) qui inhibe +/- consciemment le cycliste, qui de fait appuie moins fort sur les pédales (et comme c'est en moyenne, c'est peut-être uniquement sur des phases 'critiques', virages, passages 'techniques'...)
3) Le test est complètement silencieux sur les "pertes" d'énergie (si on y croit vraiment) lors de la transmission du pédalage, puisque la mesure est prise au pédalier. Il n'est pas non plus précisé dans l'article (il manque des données pour faire le calcul) que ces 10W sont cohérents avec les .6km/h.
=>) A mon avis ce test ne montre rien. Ce n'est pas parce qu'il y a une mesure plus grande que l'autre qu'il faut en tirer des conclusions... A la limite, ce que l'on peut dire est que si l'on se sent moins bien sur un vélo, on a tendance à fournir moins d'efforts...
Des tests plus convaincants auraient pu être (à mon avis) :
0) Tester la déformation de la boite de pédalier en statique pour une force équivalente à 300W.
1) Mesurer la dispersion d'énergie (et tester si elle est significative...) : appliquer la même puissance au SRM (sauf si les mesures précédentes sont très différentes) et mesurer la présence transmise au moyeu à l'aide d'un PT par exemple. Autre possibilité : rouler à vitesse constante avec les deux vélos (avec des conditions reproductibles -- sur piste par ex) et mesurer la puissance du SRM et du PT. On pourrait même contrôler avec un iBike.
2) Mesurer la perte de puissance lors d'efforts extrêmes : Réaliser les mêmes tests que précédemment (en 1), pas autour de 300W, mais plutôt autour de plages de puissances plus élevées (phases de sprint/accélérations en côte), où à mon avis la perte de puissance peut être significative.
3) Isoler au maximum les effets "parasites" : différences de géométrie, poids du vélo, stabilité du vélo,... en réalisant des efforts très stéréotypés et assez courts.
De toute façon, il n'est pas certain que le SRM/PT soit suffisamment précis pour mesurer la perte d'énergie pure liée au vélo.
10W en écart, c'est énorme, je vois la différence quand je fais des montées de cols à l'entrainement, 10W de différence, ça ne fait pas du tout les mêmes sensations.
dborci a écrit:10W en écart, c'est énorme, je vois la différence quand je fais des montées de cols à l'entrainement, 10W de différence, ça ne fait pas du tout les mêmes sensations.
Pas tant que cela, 10 watts c'est 0.4-0.5 km/h pour un gars de 65 kg sur une pente de 6%.
Pas de quoi fouetter un chat !!!
Ivan
MIMI 25 a écrit:dborci a écrit:10W en écart, c'est énorme, je vois la différence quand je fais des montées de cols à l'entrainement, 10W de différence, ça ne fait pas du tout les mêmes sensations.
Pas tant que cela, 10 watts c'est 0.4-0.5 km/h pour un gars de 65 kg sur une pente de 6%.
Pas de quoi fouetter un chat !!!
Ivan
0.4-0.5 KM/H sur une montée de col de 15 km à 6% et tu es loin derrière, même pas sur le podium![]()
A+
MIMI 25 a écrit:Merci pour le rappel du sujet du post et m'avoir remis dans le droit chemin![]()
A+
Jean Thevenet a écrit:ils ont fait la différence 18.3 17.7 km/h? avec 20 ans de différence matériel
en côte?
ce n'est pas le même domaine, mais il y a 0.7 km/h d'écart semble t'il entre un très vieux bateau et un bateau neuf dans le domaine de l'aviron (vers 15km/h), où les matériaux style carbone kevlar sont apparus dans les années nonante.
je constate entre un peugot des années nonante et un lapierre 2007 une différence de 1.5km/h vers 40 km/h, similaire en pourcentage à la différence entre les bateaux (différence de matérieux), mais ce n'est pas tout à fait la même gamme, d'une façon générale entre 5% et 8% vitesse.
(et pour le bateau 5% environ d'écart)
sangokuss a écrit:
Question (de néophyte intéressé) : Pour l'aviron, j'imagine que plus que les matériaux eux-mêmes, le coefficient de friction avec l'eau doit-être essentielUn peu comme la position du cycliste sur des vitesses supérieure à env 30-35km/h (une position moins performante aérodynamiquement peut facilement faire perdre 1km/h sur une moyenne de l'ordre de 40km/h, non ??).
Sous l'effet des forces d'interaction entre les molécules de fluide et des forces d'interaction entre les molécules de fluide et celles de la paroi, chaque molécule de fluide ne s'écoule pas à la même vitesse. On dit qu'il existe un profil de vitesse
Si on représente par un vecteur, la vitesse de chaque particule située dans une section droite perpendiculaire à l'écoulement d'ensemble, la courbe lieu des extrémités de ces vecteurs représente le profil de vitesse.
Le mouvement du fluide peut être considéré comme résultant du glissement des couches de fluide les unes sur les autres.
La vitesse de chaque couche est une fonction de la distance z de cette courbe au plan fixe : v = v(z).
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