Xen a écrit:J'ai fais de l'athlétisme pendant un moment, sache que en entraînant de l'endurance, tu vas perdre en explosivité. Ce que je te conseilles, c'est de courir 3 fois par semaine si possible, durant 1h30. Pendant ces 1h30, tu peux tabler sur 15km de distance, c'est pas mal, mais surtout il te faut faire quelques accélération. Tu cours à vitesse normale pour toi, puis pendant 30-45 secondes tu sprint, puis pendant 1 minute tu trottine, puis à nouveau sprint, etc.
C'est important de ne pas perdre en explosivité ce que tu gagnes en endurance. Bon courage en tout cas ! Je peux plus courir à cause de mon genoux gauche, mais si tu le peux, cours sur terre ou un terrain meuble (pas de route).
Je ne veux pas être désagréable, mais cette programmation n'a pas de sens. 3 x 1h30 de càp par semaine, ça revient à épuiser les stocks de glycogène en permanence. Et y placer quelques fractionnés n'y changera rien...
D'abord, je doute de l'efficacité de la càp pour améliorer l'endurance à vélo ; que met-on sous le terme "endurance" ? Si c'est l'aptitude à mobiliser le métabolisme des lipides, à la rigueur je veux bien, même si je suis convaincu que le vélo est beaucoup plus adapté à ça (moins de traumatismes, donc plus facile de faire un effort de longue durée). Si c'est solliciter l'adaptation des muscles à un effort de longue durée, c'est sur le vélo que ça doit se passer (chaînes musculaires différentes).
Après, un entraînement croisé càp/vélo doit se réfléchir globalement, pas de manière indépendante. C'est assez compliqué à gérer car il faut bien se connaître. Quand mon objectif du moment est sur le vélo, je m'entraîne 4x par semaine à vélo et 2 ou 3x en càp ; je n'utilise
jamais la càp comme cadre de travail foncier, mais je fais surtout de la PPS, du travail de puissance explosive et de la PMA. Inversement, quand mon objectif est en càp, je cours 4x par semaine et je sors à vélo 3x, dont une sortie longue à i2 avec du travail force/vélocité, gestuelle. Là, le vélo sert de base à un travail foncier profitable aux 2 efforts, même si l'endurance ne se résume pas à ça, et qu'il faut aussi la travailler en càp.
Edit : petite précision à valeur d'anecdote : je suis venu au vélo par goût, mais surtout pour développer du travail foncier que je n'arrivais plus à faire en càp, la faute à des traumatismes que je n'arrivais plus à gérer (tendinites). Le double sport a plus été un itinéraire logique qu'un choix, dans la mesure où j'ai commencé à faire du volume à vélo au cours d'un hiver où je ne pouvais plus courir du tout (tendinite d'achille à gauche et fracture de fatigue du tibia droit). Aujourd'hui, je considère que la pratique des 2 sports est plus un handicap qu'un atout pour maximiser la performance dans chacun des sports ; en clair, faire 7 séances de sport par semaine dans 2 sports est moins profitable pour la réalisation de l'objectif qu'en faire 5 ou 6 dans un seul en gérant mieux la récupération.