splitwee a écrit:Le pire est que vous ne vous vous rendez pas compte que vous comparer des poires avec des pommes et que vos calculs n'ont aucun sens...
Si ça ne t’intéresse pas notre réflexion, change de sujet au lieu de tomber dans la raillerie et l'opposition systématique. C'est un échange d'idée, je ne prétends pas détenir la vérité, je donne un point de vue sur un sujet de l'actualité du matos des pros. Donc je ne suis pas hors charte, par contre toi tu l'es en insultant et te contentant de contredire sans argument.
Mais je vais quand même répondre à ça:
splitwee a écrit:Du coup, si on suit votre raisonnement, le coureur devrait pomper ses pneus manuellement avant le départ de la course, puisque c'est un stock d'energie les pneus...
Non, ce n'est pas du tout notre raisonnement, sinon il faudrait également que le coureur construise son vélo lui-même, ainsi que ses chaussettes et ses barres de céréale. Donc tu n'as pas saisi le propos.
Le raisonnement est que, une fois le coureur ayant pris le départ avec un vélo conforme, tout changement d'état apporté au vélo devrait être obtenu par l'énergie du coureur. C'est ce qui fait la différence avec un sport mécanique, ou non mécanique. (Et je sais bien est parfois considéré comme un sport mécanique, en raison de la complexité de l'outil, mais ça n'en est pas un.) Donc, changement d'état : pour avancer, je pédale, effort du coureur. Pour tourner, je me penche, je contrôle le guidon avec la main, effort du coureur. Pour changer de vitesse, j'actionne le levier, effort du coureur, etc.
Hors, ces sources d'énergie embarquées, soit sous forme de batterie, soit sous forme d'air comprimé, sont vouées à réduire l'effort du coureur. Dans quelle mesure est-ce acceptable ? Dans quel autre sport cela existe-t-il ?
La pression des pneu au départ de la course n'est pas une source d'énergie. C'est l'état initial. Ce qui prend de l'énergie, c'est de gonfler (et très très anecdotiquement, dégonfler, mais là c'est vraiment du poil de cul, l'effort d'actionnement de valve). Donc dans le cas de ce dispositif, on offre de l'énergie embarquée à un coureur, pour changer l'état de son vélo en cours de route, avec un bénéfice de rendement substantiel, sans produire aucun effort.
Par comparaison, et pour éviter toute objection ultérieure, un changement de vélo (et bien que je ne sois pas spécialement un supporter de la chose), qui est le changement d'état total d'un vélo, coûte pas mal d'énergie au coureur (sans compter les risques) : recul en queue de peloton ou organisation avec la voiture suiveuse, arrêt, changement, relance, on y perd un petit paquet de temps et de watts. Je ne vois pas pourquoi ces watts sont offerts gratuitement par une pile ou un réservoir d'air pour gonfler des pneus ou changer de vitesse...
Oui on aime se pignoler, c'est un peu le but de ce forum. Si ça t'ennuies, trouve toi une source de lecture qui t'enthousiasme plus...