switch a écrit:Merci Ricky ,
je vais encore t'embêter, combien de récup entre les series :
3*7
2*10
Au feeling je verrais bien 3 mn.
BOAL a écrit:Voilà pour t'aider
Voir aussi l'autre article que j'ai mis en ligne 'pour travailler le rythme"
Pour développer le seuil anaérobie :
- Travailler sur des durées de 10 à 30 minutes, que l'on fractionne en
petites durées: 30 secondes d'effort/30 sec. de récupération (le fameux
"30/30"). Exemple: 10 min. en 30/30 dans un long faux plat montant,
braquet assez souple pour travailler plus en "pulsations" (souffler)
qu'en force et ne pas se "tuer" les jambes. Intérêt: les pulsations
montent plus qu'en travail continu alors que le travail musculaire est
moins épuisant puisqu'il y a 50% de repos. On se fatigue moins, on
sollicite plus le coeur et la récup: que demande le peuple !
- Augmenter le nombre de séries plutôt que leur durée. Il vaut mieux
faire 3 X 10 min. en 30/30 avec 5 min. de récup. entre chaque série,
qu'une série de 30' en 30/30 (on perd en qualité, à moins d'être un
"super"). N'oublions pas que de manière générale, tout effort poursuivi
trop longtemps perd en qualité. Alors si on veut progresser encore, on
va faire 2X(3X10min.) en 30/30 plutôt que 3X20min. même principe des
structuration des efforts qu'en musculation par exemple (il vaut mieux
soulever 3X(10X100kg) que réaliser 30X 90kg d'une traite.
- Si on voit que les pulsation descendent beaucoup en 30 ;bravo, vous
êtes un as de la récupération! Dans ce cas, faites du 30/20 ou reprenez
l'effort dès que les pulsations ont baissé de 3 à 5 unités. C'est
logique d'en arriver là si l'entraînement est bien conduit.
- Exemple de sortie "seuil": 20 min. d'échauffement en vélocité + 5
sprints vélocité - 2X (3X 10' en 30/30 avec 5' entre chaque série) et
20' entre les deux blocs de 3X10' (un bloc sur le plat, un bloc en côte)
- 20' de retour au calme (sortie de 2h20). Attention: cet exemple
concerne un senior de niveau national;un junior pourra tout diviser par
deux, sauf l'échauffement (sortie de 1h30). Un cadet ou un minime;ils
ont bien le temps de faire ça, autant qu'ils s'amusent à sprinter en
haut des côtes, mouliner tant qu'ils peuvent, s'amuser à s'attaquer,
bref se faire plaisir, sinon on ne les verra pas longtemps dans les
pelotons.
CONCLUSION : un bon travail foncier privilégiant la vélocité donne les
bases nécessaires à une élévation de l'intensité des sorties, lors
desquelles on effectue progressivement des séries d'efforts où les temps
de récupération sont égaux aux durées d'effort. ce faisant, on augmente
le seuil au delà duquel on accumule l'acide lactique et on améliore
encore les capacités de récupération (à plus haute intensité).
Mais on ne réalise toujours pas de travail "lactique", celui qui fait
"très mal aux jambes" et qui répugne à aller s'entraîner;à la limite, ce
travail épuisant n'est à conseiller qu'aux coureurs qui ont suivi une
progression scrupuleuse et méthodique depuis au moins deux mois, et qui
ont parfaitement "digéré" cette période (forme ascendante, envie de
s'entraîner, baisse des pulsations, sensation d'aisance croissante,
efforts de récupération sous forme de sieste, étirements, hydratation).
Pour les autres, on peut considérer que travailler au seuil est
largement suffisant pour atteindre un degré de forme satisfaisant en
compétition.
Le travail à haute intensité, si on n'en abuse pas, peut permettre de
gagner encore un peu en performance. Mais à condition de savoir ne pas
trop en faire, sous peine de désillusions. C'est ce que nous verrons
dans le prochain article consacré à l'entraînement au rythme de la
compétition.
Bon entraînement, n'oubliez pas de faire évoluer progressivement vos
séries et de bien récupérer, ça devient essentiel quand l'entraînement
s'intensifie.
rickyfirst a écrit:BOAL a écrit:Voilà pour t'aider
Voir aussi l'autre article que j'ai mis en ligne 'pour travailler le rythme"
Pour développer le seuil anaérobie :
- Travailler sur des durées de 10 à 30 minutes, que l'on fractionne en
petites durées: 30 secondes d'effort/30 sec. de récupération (le fameux
"30/30"). Exemple: 10 min. en 30/30 dans un long faux plat montant,
braquet assez souple pour travailler plus en "pulsations" (souffler)
qu'en force et ne pas se "tuer" les jambes. Intérêt: les pulsations
montent plus qu'en travail continu alors que le travail musculaire est
moins épuisant puisqu'il y a 50% de repos. On se fatigue moins, on
sollicite plus le coeur et la récup: que demande le peuple !
- Augmenter le nombre de séries plutôt que leur durée. Il vaut mieux
faire 3 X 10 min. en 30/30 avec 5 min. de récup. entre chaque série,
qu'une série de 30' en 30/30 (on perd en qualité, à moins d'être un
"super"). N'oublions pas que de manière générale, tout effort poursuivi
trop longtemps perd en qualité. Alors si on veut progresser encore, on
va faire 2X(3X10min.) en 30/30 plutôt que 3X20min. même principe des
structuration des efforts qu'en musculation par exemple (il vaut mieux
soulever 3X(10X100kg) que réaliser 30X 90kg d'une traite.
- Si on voit que les pulsation descendent beaucoup en 30 ;bravo, vous
êtes un as de la récupération! Dans ce cas, faites du 30/20 ou reprenez
l'effort dès que les pulsations ont baissé de 3 à 5 unités. C'est
logique d'en arriver là si l'entraînement est bien conduit.
- Exemple de sortie "seuil": 20 min. d'échauffement en vélocité + 5
sprints vélocité - 2X (3X 10' en 30/30 avec 5' entre chaque série) et
20' entre les deux blocs de 3X10' (un bloc sur le plat, un bloc en côte)
- 20' de retour au calme (sortie de 2h20). Attention: cet exemple
concerne un senior de niveau national;un junior pourra tout diviser par
deux, sauf l'échauffement (sortie de 1h30). Un cadet ou un minime;ils
ont bien le temps de faire ça, autant qu'ils s'amusent à sprinter en
haut des côtes, mouliner tant qu'ils peuvent, s'amuser à s'attaquer,
bref se faire plaisir, sinon on ne les verra pas longtemps dans les
pelotons.
CONCLUSION : un bon travail foncier privilégiant la vélocité donne les
bases nécessaires à une élévation de l'intensité des sorties, lors
desquelles on effectue progressivement des séries d'efforts où les temps
de récupération sont égaux aux durées d'effort. ce faisant, on augmente
le seuil au delà duquel on accumule l'acide lactique et on améliore
encore les capacités de récupération (à plus haute intensité).
Mais on ne réalise toujours pas de travail "lactique", celui qui fait
"très mal aux jambes" et qui répugne à aller s'entraîner;à la limite, ce
travail épuisant n'est à conseiller qu'aux coureurs qui ont suivi une
progression scrupuleuse et méthodique depuis au moins deux mois, et qui
ont parfaitement "digéré" cette période (forme ascendante, envie de
s'entraîner, baisse des pulsations, sensation d'aisance croissante,
efforts de récupération sous forme de sieste, étirements, hydratation).
Pour les autres, on peut considérer que travailler au seuil est
largement suffisant pour atteindre un degré de forme satisfaisant en
compétition.
Le travail à haute intensité, si on n'en abuse pas, peut permettre de
gagner encore un peu en performance. Mais à condition de savoir ne pas
trop en faire, sous peine de désillusions. C'est ce que nous verrons
dans le prochain article consacré à l'entraînement au rythme de la
compétition.
Bon entraînement, n'oubliez pas de faire évoluer progressivement vos
séries et de bien récupérer, ça devient essentiel quand l'entraînement
s'intensifie.
C'est du Jean Pol Stephan non ?
Rudolf80 a écrit:BOAL a écrit:J'ai pu sauvegarder tous ses articles temps qu'ils étaient sur le site de Lapierre
Serait il possible de me les envoyer ??
29er a écrit:2008 ?
Je pensai que c'était pour cette année...
Sinon le hors série de cyclosport magazine sur l'entrainement est vraiment tres tres bien
29er a écrit:2008 ?
Sinon le hors série de cyclosport magazine sur l'entrainement est vraiment tres tres bien
Je n'avais jamais pu aller au-delà de deux fois sept sprints entrecoupés d'un quart d'heure de pause. Cela faisait deux ans que je me soumettais à cette exercice, mais cette fois-ci, je fus pris d'euphorie : de deux fois sept, je passai à deux fois quinze
srapyk a écrit:Je fais remonter ce post des profondeurs du forum, car j'ai trouvé ceci dans mes lectures. Dans De mon plein gré !, Jérôme Chiotti raconte ses entraînements en PMA en 30/30 que lui prescrivait Antoine Vayer. Voici ce qu'il fit en 1999, à trois jours du championnat du monde de VTT qu'il remporta chargé à l'EPO (et à bien d'autres choses) :Je n'avais jamais pu aller au-delà de deux fois sept sprints entrecoupés d'un quart d'heure de pause. Cela faisait deux ans que je me soumettais à cette exercice, mais cette fois-ci, je fus pris d'euphorie : de deux fois sept, je passai à deux fois quinze
Cela permet d'avoir des points de repère supplémentaires : 2 * 15 est ce que le futur champion du monde de VTT parvenait à faire au top de sa forme en étant bien chargé; 2 * 7 autrement.
De cela, je serais tenté d'inférer que beaucoup d'entre-nous à notre modeste niveau en faisons beaucoup trop, dans le sens où nous faisons trop de séries, trop de répétitions. Ce qui signifie que pour pouvoir le faire, on est nécessairement bien en dessous de PMA, et que l'exercice est sûrement mal réalisé et donc inefficace.
proracing a écrit:30 secondes au max ( sprints à bloc ) 30 au seuil anaérobie
proracing a écrit:
30 second au max ( sprint à bloc ) 30 au seuil anaéro
BIGGAR a écrit:Perso je trouve ce la trop court les 30/30...
Ou alors peut etre en VTT, mais plus court à mon avis...
Pour moi c'est 15/15 ou 1/1....
duduche a écrit:[Pour rester dans ton idée de séance et pour reprendre aussi un exercice que fait faire Vayer. Il apelle ça les Power :
Il s'agit de répéter la séquence suivante, 5 à 8 fois : 30" PMA (même si pour lui c'est sprint)/30" de freinage cradiaque sans pédaler (pour bien se toxiner...)/2 à 3' tout à droite à SV1/3 à 4' hyper véloces à seuil anaérobie (SV2 -10) et on recommence
En plus c'est bien ludique
Rickyfirst a écrit:duduche a écrit:Pour rester dans ton idée de séance et pour reprendre aussi un exercice que fait faire Vayer. Il apelle ça les Power :
Il s'agit de répéter la séquence suivante, 5 à 8 fois : 30" PMA (même si pour lui c'est sprint)/30" de freinage cradiaque sans pédaler (pour bien se toxiner...)/2 à 3' tout à droite à SV1/3 à 4' hyper véloces à seuil anaérobie (SV2 -10) et on recommence
En plus c'est bien ludique
Je note maître m'a l'air très bien ce truc
J'imagine le début de la force avec les jambes gorgées d'acide et ensuite le début de la vélocité avec en plus l'obligation de décoller les puls
BIGGAR a écrit:Rickyfirst a écrit:duduche a écrit:Pour rester dans ton idée de séance et pour reprendre aussi un exercice que fait faire Vayer. Il apelle ça les Power :
Il s'agit de répéter la séquence suivante, 5 à 8 fois : 30" PMA (même si pour lui c'est sprint)/30" de freinage cradiaque sans pédaler (pour bien se toxiner...)/2 à 3' tout à droite à SV1/3 à 4' hyper véloces à seuil anaérobie (SV2 -10) et on recommence
En plus c'est bien ludique
Je note maître m'a l'air très bien ce truc
J'imagine le début de la force avec les jambes gorgées d'acide et ensuite le début de la vélocité avec en plus l'obligation de décoller les puls
J'avais deja vu et tester cela, tu passes par tous les etats du pédalage et de la souffrance....à PMA
Imagine les demarages et relances sanglantes que tu peux faire dans les monts avec cela!!!!!
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