Découverte imprévue du Ventoux la semaine dernière. Vu la météo dans nos contrées nordiques, je suis descendu en vancance plus au sud. J'ai campé à Malemort près du Ventoux.
Après la découverte des gorges de la Nesque, nous avons décidé de faire le Ventoux par Bedoin. C'était Vendredi dernier. Cela devait être un mauvais jour car même à Bedoin le vent souffalit à décorner les boeufs.
Au départ de Bedouin, le vent est plutôt positif car jusqu'à St Esteve, je garde le 50x18. Une fois rentré dans la fôret, je passe le petit plateau et me cale au environ de SV1 + 2 à 3 puls. Comme je partais dans l'inconnu, je n'avais pas l'intention de me faire trop violence.
Toute la partie dans la fôret est très belle avec finalement assez peu de variation de pente. J'ai cependant assez vite utilisé mon braquet mini qui est 36x23.
En arrivant au Chalet Reynard, c'est le choc non pas avec le changement de paysage mais bien avec le vent qui est très violent. Comme la pente s'adoucis et que j'ai pas encore vraiment roulé, je décide d'accélérer en passant à SV2. Aider par le vent, j'en arrive à relancer en 36x18. Mais car il y a un mais

toute les portions ne sont pas vent de dos, au contraire, il y a de vilaines portions vent crachant de face ou je suis littéralement collé. Bref le final se fera en alternant quelques portions vent de dos et beaucoup de partie collé. Au sommet, en prenant le dernier virage, le vent soulève l'avant de mon vélo et je manque de peu la chute la plus conne de ma carrière

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Nous avions prévu de redescendre par Malaucène. Je suis arrivé au sommet avant ma compagne et au bout de 3 minutes j'avais enfilé coupe vent et manchettes. Malgré cela j'étais en bonne voie pour être frigorifié.
J'ai donc décidé d'aller rechercher ma douce et tendre. Elle avait cassé un rayon de sa neutron avant. Nous sommes aller jusqu'au sommet comme cela. Pour redescendre, elle préférait faire demi tour et redescendre par Bedoin. Avec ses 50 kg tous mouillés et le vent, elle a cru s'envoler

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Mon temps total en déclenchant devant le magasin les routes du Ventoux est de 1H33. Je pense qu'en se calant immédiatement à SV2 et avec moins de vent, il y a des minutes à aller chercher. Cepêndant, je ne suis pas du tout grimpeur (je passe jusqu'à 6 %) et ne crois pas être capable de descendre sous les 1H20.
Le lendemain, pas un gramme de vent. Nous montons par Sault. C'est nettement moins beau et beaucoup plus roulant. J'ai fait la montée cool (140 puls de moyenne). J'ai simplement accéléré sur le grand plateau à partir de la zone avec le nouveau revêtement. En arrivant au Chalet Reynard, quelle différence avec la veille. Sans vent c'est vraiment différent.
Remarque concernant les gens qui montent le ventoux. Cela fait souvent peine à voir. En effet, il y a beaucoup de 'touristes' posé comme des crapauds qui s'attaque au Ventoux comme première sortie de l'année. J'ai quelque difficulté à comprendre ce type de défi qui est à mon sens plus du domaine de la torture que du plaisir.
Dans le style faune bizarre, il y a les suivis par voiture qui font risette à madame et la progéniture

. Encore plus fort, j'ai même eu droit au gars qui fait 100 mètres en vélo, 50 mètres à pied qui monte dans la voiture et redescent de la voiture 2 km plus loin pour faire la même chose. Inutile de dire qu'au sommet, il a fait une photo
