duduche a écrit:gester a écrit:rickyfirst a écrit:hum est toute la 'science' de l'entraînement.
Tiens, encore un .et le ventoux
Je ne sais, ce fameux travail de l'endurance mais avec une intensité mini. »
Edit : Quelques fautes retrouvées et le passage en italique assez important. Sans cela je me contredisais.
Je ne reprendrais pas l’ensemble des points de ton post pour plusieurs raisons :
- Pas de polémique inutile (je ne cherche qu’à confronté des idées, savoirs et opinions…pas les personnes ni les performances / palmarès ou CV)
- Plein de point d’accord (corrélation intensité effort réel / vitesse du compteur et même puissance ou Fc…scientifique ne veut pas dire vérité…etc.…). Mes interventions, qui ne sont pas plus vérité que celle des autres, visent surtout à inciter les personnes à développer leur esprit critique sur les études scientifiques comme et surtout sur les empirismes et pratiques désuètes, à comprendre plutôt que répéter…. Et qui leur permettront, comme toi, de trouver leur meilleur compromis personnel entre intensité et volume par rapport à leur temps disponible et leurs objectifs.
- Mésentente sur le ton : pas sarcastique humoristique, caricatural…
- Mésentente sur le fond (je ne critique pas le foncier, je critique -mais tout comme toi- les 6 semaines exclusives de foncier… c’est ça l’effet VELO 101 que je caricature).
Je te site :
«Une grande partie de leur entraînement (74,8 et 68,4 %, respectivement) est effectué à basse intensité » : OK, mais comme foncier, ça veut dire quoi basse intensité (I1, I2, I3 ?????)… Ca change tout non ?
Question entrainement, je retourne souvent aux principes fondamentaux suivants :
-1 - un stimuli (efforts) entraine des effets néfastes sur le corps qui sont surcompensé lors de la récupération de façon à ce que le même stimuli suivant entraine moins ou pas d’effets néfaste (l’acidité, la consommation de glycogène… étant considérer, dans ce cas, comme des effets physiologiques négatifs que le corps cherche à amenuiser pour ramener la « consommation » minimal soit les seuls lipides).
- 2 – la compensation est, jusqu’à un certain point, proportionnelle aux effets néfastes (peu d’effort, peu d’effet, beaucoup d’effort, beaucoup d’effet jusqu’au surentrainement ou trop d’effort, trop d’ »effet néfastes / pas assez de positifs)
- 3 – on n’améliore que ce que l’on utilise (en endurance critique haute, je travaille ma lipolyse au max de sa puissance, ma glycolyse en puissance / capacité mais je ne travaille pas l’anaérobie analactique. Inversement en dessous de SV1, je travaille en capacité de lipolyse mais pas en puissance et ne travaille ni glycolyse, ni anaérobie…).
Donc, sur ces bases, pour moi, les allures faibles sont faiblement payante en terme de rendement / amélioration de la forme, les allures fortes sont fortement payantes mais aussi, plus risqué vis-à-vis du « sur-entrainement ».
C’est pour ça, qu’un peu provocateur il est vrai, je titille mon monde pour :
- Trouver une explication rationnelle au raisonnement caricaturé « le foncier c’est incontournable, ça paye, ça prépare au reste….)… alors que tous les grands principes ci-dessus me disent l’inverse.
- Remettre en cause mes idées et tenter de trouver si possible une meilleure planification personnelle pour mes 6 à 7 heures de pratique hebdomadaires (6 heures / 25 heures, ca change aussi pas mal les choses non ?).
Pourquoi, durant toute cette période foncière sans d’intensité, devrait-on accepter un dé-sentrainement sur des adaptations physiologiques participant à la performance (capacité à tenir des T° corporelle, des taux d’acidité élevé, stock glycogène) si difficile à obtenir et que l’on peut facilement tenter de les maintenir ?
Concernant les « références » que l’on donne (Fc, Watt, vitesse…) pour la programmation de vos exercices : faite 300 W sur 10’ par 10°C / 40%HR à 40 km/h et toujours 300W sur 10’ mais par 30°C / 95 %HR à 10 km/h. Vous vous apercevez que vous allez faire travailler votre métabolisme de façon toute à fait différentes en tant Fc, qu’en processus énergétique, qu’en ventilation, T° corporelle et sudation par exemple et que donc vos adaptation seront différentes.
Comprendre les processus permet donc d’adapter intelligemment son entrainement face à un environnement variable « flou », complexe et changeant.
Pour l’ultra, désolé de n’avoir pas répondu, mais je ne pratique pas, n’est aucune expérience concrète à partager.
Néanmoins, sur ce sujet, je peux faire les réflexions toutes théoriques suivantes :
Les efforts en ultra se font sur des intensités faibles et régulières (autour de SV1 ?) et des durées très longues (dizaine(s) d’heures) qui n’ont rien à voir par rapport aux courses classiques (autour de SV2 + sprint…).
Il me parait bien normal que l’entrainement en ultra sera, en terme d’intensité, de durée et de priorisation de filière énergétique à améliorer le parfait miroir d’un entrainement classique.
Sur le principe de l’entrainement ci-dessous (s’entrainer pour les efforts sur lesquels on souhaite s’améliorer), il est évident que je ferai d’abord des sorties longues / très longues à allure inférieure ou égale à celle de la course qui ne viseront pas à améliorer principalement mon endurance en terme de processus énergétique mais à apprendre à gérer / s’adapter / améliorer / développer :
- Son corps pour rester longtemps sur vélo (résistance ischion, échauffement divers…)
- La posture, les allures favorisant la performance / résistance dans le temps, le rendement….
- Le matériel (braquet, sécurité matériel…)
- Son alimentation (solide / liquide, quantité, fréquence, type….)
- Son mental, sa résistance à la monotonie, les aspects psychologique
- Son organisation (vêtement, ravito, assistance….)
- Son temps de sommeil (fréquence, durée, rythme….)
- ../…
Comme tu le vois, je pense que les aspects « endurance de la fillière énergétique » me paraissent bien peu prioritaires par rapport aux autres.
Et donc, sur les mêmes principes et sans me renier, dans le cas classique je dit «foncier / volume beurk » et en même temps pour l’ultra « foncier / volume – super ! ». La vérité dans un cas n’est pas la vérité toujours !!!!!!!
Sur le « foncier »en ultra, je te donne donc totalement raison et justifie d’autant plus ma position inverse en dehors de l’ultra.
D’ailleurs, dans un magasine cycliste, en 2007 il me semble, Mr RICO lui-même déclarait dans une interview vouloir faire plus de cyclosportive et de rythme pour améliorer son entrainement en ultra (et je te rejoins sur tes conseils à travailler aussi à PMA même pour l’ultra… une fois que l’on sait « maitriser » la distance à l’inverse de ce que je conseillerai en dehors de ‘ultra).
Je te cite :
Il est dommage justement que Guy Thibault n’évoque pas les notions suivantes :
-SV1. Pourtant un des buts de l’entraînement foncier (eh oui désolé) est d’amener SV1 le plus près possible de SV2. Donc il faut travailler à SV1 sur des périodes plus ou moins longues. Cela fait partie intégrante du travail foncier. Et par voie de conséquence ce foncier fait progresser
S’il pensait ces notions cruciales, peut-être G. Thibault les évoquerait-il ?
N’est-il pas vrai que, pour remonter son SV1 vers SV2, il faut travailler autour / au-dessus de SV 1 (et donc au-dessus de ce que je qualifie personnellement (à tord ?) de foncier ?).
Je viens de trouver sur ce thème :
http://www.premiumwanadoo.com/ivanborca ... effort.htm (voir amélioration des seuils).
Sur l’endurance, j’ai dit un peu avant « on ne peut pas améliorer son endurance » en terme de % de sa PMA sur une durée donnée, en donnant des exemples chiffrè sur des durées de 1H30.
Mais pour des durée plus longues (au-delà du mur du 30 kms en CAP ? de l’épuisement du stock de glycogène), un travail régulier en endurance critique / glycolyse amenant une surcompensation des réserves de glycogène n’améliorerait-il pas cette même endurance ?
Et si oui, quel type d’entrainement faudrait-il donc préconiser pour cela (foncier, SV1, SV2, PMA, Sprint….) et donc, sur des longues durées (<< à ultra quand même) améliorer son endurance ?
Pour terminer répondre à ta question sur mes sorties récupérations :
- ½ H à ¾ au total avec ¼ H échauf, ½ H de série de sprint de 8 à 10 secondes enchainés dès que la Fc est redescendu en-dessous de SV1 + retour au calme.
Et merci encore pour tes échanges de points de vue qui, à mon avis, sont bien plus proche que tu ne le crois.
Sportivement
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Vive le light…et le ventoux